Loigny-la-Bataille

Loigny-la-Bataille est une commune d'Eure-et-Loir, dans la plaine de la Beauce, terrain privilégié pour faire s'affronter les armée : premier site mémorial en souvenir d'une bataille, en l'occurrence la bataille où près de 75 000 soldats se sont affrontés le 2 décembre 1870 laissant près de 9000 corps sur le champ de bataille.

La bataille de 70 ? J'ai eu l'occasion de vous en parler à propos des rues de ma ville Rueil-Malmaison, Buzenval est un lieu connu de cette guerre.

Le Général Louis-Gaston de Sonis s'est illustré lors de cette bataille.

J'avoue ne jamais avoir entendu parler de cette ville avant ce matin où un de mes collègues a attiré mon attention en parlant de son WE à la commémoration de cet événement. Et en rediscutant ce soir avec LLT, la suggestion pourquoi ne pas en faire un article ?

Et c'est parti pour une recherche sur la toile... et un paquet d'articles sur cette guerre qui a fait bon nombre de victimes.

Que vais-je retenir de cette recherche ? Chaque année, militaires et civiles commémorent le souvenir de cette bataille le dimanche le plus proche du 2 décembre, rendant ainsi hommage au Général de Sonis et aux autres combattants. Ce doit être la dernière commémoration pour une bataille de la guerre de 1870.

Certains vont même jusqu'à faire une pèlerinage à cette occasion : en effet, lors de cette bataille le Général de Sonis a conduit les volontaires de l'ouest (anciens zouaves pontificaux) au combat derrière la bannière du Sacré Coeur. C'est la première fois que le Sacré Coeur a flotté comme étendard d'une unité militaire française.

L'histoire nous amène donc à considérer l'histoire des zouaves pontificaux, rebaptisés volontaires de l'ouest pour pouvoir reprendre du service suite au licenciement de leur régiment lors de la chute de Rome en septembre 1870.

Je vous invite à suivre cette histoire où Garibaldi côtoie la notre.

Je ne retiendrai qu'un fait de non armes... Charette devenu général en 1871, refuse que "sa légion" participe à la répression de la Commune de Paris, non par sympathie pour les communards, mais pour ne pas avoir à se battre contre d'autres français.

A méditer...