Philippe Seguin
Honnête, travailleur et fidèle… les 3 défauts qui lui ont fermé la route vers l’Elysée.
Vibrant hommage des guignols de l’info de ce soir dit par la marionnette de J. Chirac.
Que dire de plus sur Philippe Seguin ?
L’ensemble de la classe politique a salué le personnage, la gauche saluant même l’un des derniers représentants du Gaullisme social…
La fracture sociale ? Peut-être que les solutions n’ont pas été clairement exposées, en tout cas il est à la base de l’identification du mal en question.
Le meilleur président de l’assemblée ? J’ai également entendu cet hommage…
L’intervention la plus touchante ? Celle d’un premier ministre presque au bord des larmes pour saluer celui qui avait pris sous son aile le jeune député.
Au-delà des clivages politiques, j’ai toujours apprécié voir et écouter l’homme qui manifestement était également capable de s’emporter : il a claqué quelques portes, su dire non à Balladur, su défendre le non au référendum de Maastricht montrant ainsi une capacité à mettre ses convictions devant d’éventuelles ambitions personnelles.
Il avait quitté la politique depuis quelques années, mais le premier président de la cour des comptes avait toujours quelque chose bien à lui, et il n’y en a pas tant que ça qui puissent rivaliser… Il laisse un grand vide.
J’espère que là où tu es arrivé tu trouveras les occasions de défendre tes convictions.
Philippe SEGUIN (21 avril 1943 Tunis - 7 janvier 2010 Paris)
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