Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky
Le Pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Remarque : ce texte a été mis en musique et interprété par Marc Lavoine.
Le 26 Août
- pensez à fêter les Natacha (ça me rappelle mon article sur le bikini)
C’est l’anniversaire de la naissance de Guillaume Apollinaire
La citation du jour
Le fleuve est pareil à ma peine Il s'écoule et ne tarit pas.
Guillaume Apollinaire
Le mot du jour / le nom du jour :
Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire Rome 1880 - Paris 1918
Écrivain français.
- Chantre des avant-gardes artistiques (les Peintres cubistes, 1913), théoricien (l'Esprit nouveau et les poètes, 1917), auteur d'un « drame surréaliste », burlesque et nationaliste (les Mamelles de Tirésias, 1917), il fut un poète inventif et libre (Alcools, 1913 ; Calligrammes, 1918).
Copyright : Le Petit Larousse © Larousse / HER 2000
PS : il est devenu français par décret du 9 mars 1916.
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