Vous connaissez les Bergman ?
Lors du décès d’une figure du cinéma mondial, en l’occurrence le réalisateur suédois Ingmar Bergman, il convient de faire un bilan sur ces noms qui quelque part se mélangent dans ma tête.
Il ne faut pas confondre Ingrid et Ingmar. En effet, Ingmar qui vient de nous quitter était un grand cinéaste suédois (scénariste et réalisateur) qui a commis moult chef d’œuvres (la liste des récompenses pourrait à elle seule faire l’objet d’un article) dont :
- « Le 7ème sceau » (1956),
- « Cris et chuchotements » (1972),
et « Sonate d’automne » (1978) où on va retrouver Ingrid Bergman !
(Mêmes initiales, le prénom commence pareil… d’où la confusion dans mon esprit).
Ceci précisé, si l’homme de cinéma est remarquable, l’actrice est exceptionnelle !
Elle est divine, c’est une des égéries d’Alfred Hitchcock et l’inspiratrice de Roberto Rossellini, passant ainsi des paillettes d’Hollywood au néoréalisme italien.
Isabella Rossellini, célèbre mannequin et actrice sera le fruit de cette union scandaleuse en son temps (nota : ils ont eu 3 enfants).
Le décès de Michel Serrault risque de masquer celui d’Ingmar Bergman. J’espère par cet article lui avoir rendu un petit hommage et vous avoir un peu éclairé sur ce nom.
Louis CHATEL le 30 juillet 2007
Ingmar Bergman
Uppsala 1918 - Ile de Fårö 2007 (complément GL)-
Cinéaste et metteur en scène de théâtre suédois.
- Ses portraits de couples, jeunes ou vieillissants, posent avec ironie et tendresse la question de la vérité des sentiments, de la peur de l'autre et du réel (Jeux d'été, 1951 ; le Septième Sceau, 1957 ; Cris et Chuchotements, 1972 ; Fanny et Alexandre, 1982).
Ingrid Bergman
Stockholm 1915 - Londres 1982
Actrice suédoise.
- Elle s'imposa dans des rôles de jeune première saine et spontanée, puis dans des compositions plus âpres (Casablanca, M. Curtiz, 1943 ; Voyage en Italie, R. Rossellini, 1954 ; Sonate d'automne, Ingmar Bergman, 1978).
Roberto Rossellini
Rome 1906 - id. 1977
Cinéaste italien. - Révélé par Rome, ville ouverte (1945) et Paisà (1946), films phares du néoréalisme, il s'efface, en témoin amoureux du réel, s'imposant comme l'un des grands maîtres du cinéma italien : Europe 51 (1952), Voyage en Italie (1954), le Général Della Rovere (1959), la Prise du pouvoir par Louis XIV (1967, pour la télévision).
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