Les passages couverts à Paris
Si vous êtes de Lyon, vous allez sûrement vous intéresser aux traboules, ces passages traditionnels qui permettent de passer d'un immeuble à un autre…
A Paris, nous avons des passages couverts, ou plus précisément les passages à couvert, vestige d’une époque où les badauds se promenaient dans des rues boueuses faute de trottoirs et de pavés sur les rues.
Bref, est-ce vraiment Haussmann qui a mis fin à leur développement… ou alors, comme le suggère Patrice de Moncan dans son excellent Les passages couverts de Paris, aux éditions du Mécène, les grand magasins qui en un seul lieu reprennent le concept des passages mais en « plus grand »…
Si vous avez envie de prendre contact avec ce temps passé où la notion de toilettes publiques était à inventer, où les décrotteurs pouvaient faire fortune, enfin où bon nombre de commerces ont vu le jour dans ces passages où le badaud était effectivement à l’abri, je vous conseille la lecture de cet album.
Après un historique détaillé de la vie à l’époque (donc du pourquoi du comment des passages), il nous propose une analyse détaillée de chaque passage (vous en aurez même une carte).
En résumé, si vous souhaiter goûter les plaisirs d’un bel album, vous devriez vous l’offrir !
Nota : L’internaute leur a consacré une rubrique, là c’est un diaporama des passages.
Sinon, sur Wikipedia, vous avez également une bonne définition du concept, avec une liste des passages !
Le 9 avril
- pensez à fêter les Gautier.
Un Bon Anniversaire à Jean-Paul Belmondo...
C’est l’anniversaire de la naissance de Charles Baudelaire.
Citation
Prendre des années n'est pas très grave, car chaque âge a ses plaisirs et ses bonheurs.
Jean-Paul Belmondo
GL, il est d’accord (J – 7 !)
Le mot du jour / le nom du jour
Charles Baudelaire Paris 1821 - id. 1867
Poète français.
- Héritier du romantisme et fidèle à la prosodie traditionnelle, il exprime à la fois le tragique de la destinée humaine et une vision de l'univers, où il découvre de secrètes « correspondances ». Après les Fleurs du mal (1857), qui lui valurent une condamnation pour immoralité, son œuvre critique (Curiosités esthétiques, l'Art romantique, 1868) et ses Petits Poèmes en prose (1869) sont à la source de la réflexion sur la modernité.
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