Les Brigades du Tigre

Georges Clemenceau (Mouilleron-en-Pareds 1841 - Paris 1929)
Homme politique français.
Député à partir de 1876, chef de la gauche radicale, d'une éloquence passionnée, il combat la politique coloniale de Jules Ferry. Compromis un moment dans le scandale de Panamá, il publie dans l'Aurore le « J'accuse » de Zola en faveur de Dreyfus (1898). Ministre de l'Intérieur puis président du Conseil (1906 - 1909), il crée le ministère du Travail mais réprime violemment les grèves et rompt avec les socialistes. De nouveau au pouvoir en 1917, il se consacre à la poursuite de la guerre et se rend populaire (le Tigre). Il négocie le traité de Versailles (1919), mais est battu aux élections présidentielles de 1920. (Académie française.)
Copyright : Le Petit Larousse © Larousse / HER 2000

Pourquoi vous parler de Clemenceau ? C’est lui qui a créé les brigades mobiles !
Donc si vous avez lu la notice ci-dessus, il semblerait que l’histoire ait donné le nom de Brigades du Tigre postérieurement à leur création et que durant l’histoire en question, Clemenceau n’est plus au pouvoir…
Revenons maintenant au sujet de ce billet : 

Affiche du film Les brigades du tigre

L’histoire : Paris 1912

Les anarchistes, la bande à Bonnot, déjà le terrorisme !

Les brigades mobiles créées par Clemenceau sont sur l’affaire de la bande à Bonnot.

Les méthodes sont nouvelles, naissance de l’investigation et de la biométrie.

Les recrues sont soumises à un rude entraînement, tant pour le corps lors de la pratique de la « savate » que pour les phalanges lors de l’entraînement à la dactylographie pour la saisie des rapports sur leurs machines : c’est garanti d’époque.
Il ne tenait pas un blog le commissaire Valentin. Sinon, qu’aurait-il écrit sur ce début de siècle plongé dans la corruption et le scandale naissant de l’emprunt russe ?
En bref, une énigmatique princesse russe interprétée par la gracieuse Diane Kruger et Clovis Cornillac dans le rôle de l’ambiguë commissaire vous tiendront en haleine pendant toute la durée du film.

Gérard Jugnot a un second rôle de premier plan : c’est lui le patron et il introduit le film lors de la préparation d’un discours où le réalisateur plante l’histoire des brigades.
Puis c’est parti, non seulement dans le vif du sujet mais aussi dans le « vif » tout court.

C’est rouge sang, violent : j’ai connu cela dans Léon, une fois l’introduction passée, après ça semble plus calme (pourtant la fin de Bonnot fait dans le grandiose côté hémoglobine).

Scotchés sur votre siège pendant une heure cinquante, vous ne regretterez toutefois pas d’être venus, le film n’a aucun temps mort.
Ames sensibles, évitez quand même d’y aller.

Mis à part le nom des protagonistes et les costumes (car d’époque), ceci n’a rien à voir avec la série des années soixante dix : même les de Dion Bouton ont l’air d’avoir des turbos : c’est un film speed !
Enfin, pour les nostalgiques, la musique est quand même bien au rendez-vous.

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