RIP Steve Jobs

Evènement planétaire, la disparition de Steve Jobs est saluée par tous, amis, politiques, concurrents et anonymes. Hommage de Louis CHATEL

Comparé à Einstein, il aura marqué 2 siècles, pour résumer ma vision le 20ème avec le Macintosh et le 21ème avec l’Ipad. Mais Iphone, Itunes et Apple Stores sont quelques exemples de la réussite de l’entreprise à la pomme croquée où innovations et diversification l’ont hissée aux premières places des entreprises mondiales avec une explosion de sa capitalisation boursière (3 zéros au facteur de croissance !).
En résumé, il aura marqué une rupture dans le monde de l’informatique : il y aura l’avant et l’après Steve Jobs.
Le personnage est connu, il n’y a pas besoin d’en ajouter à tout ce que vous pouvez lire sur net, surtout en cette triste journée.

En allant au travail ce matin, quand la nouvelle est passée à la radio, j’ai eu un petit quelque chose au cœur car bien que conscient de sa maladie, je suivais d’un peu loin la passation des commandes de la firme.

Le constat, nous sommes tous égaux face à la maladie.

Pour son dernier anniversaire en janvier dernier, j’avais offert un Ipad à LLT, qui avait découvert son cadeau dans sa chambre d’hôpital. D’habitude l’utilisateur de Mac, c’était moi. Là elle a passé de longues heures à jouer sur sa tablette, la qualifiant de jouet de luxe.

Mais revenons à la maladie de Steve et ce à ce qu’il en disait lors d’un discours à l’université de Stanford en 2005

…« Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie »
 Ma troisième histoire concerne la mort. A l’âge de 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si vous vivez chaque jour comme s’il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Elle m’est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la gla-ce le matin en me disant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j’aimerais faire ce que je vais faire tout à l’heure ? » Et si la réponse est non pendant plusieurs jours à la file, je sais que j’ai besoin de changement.
 Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j’ai découvert de plus efficace pour m’aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout – tout ce que l’on attend de l’extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l’échec – s’efface devant la mort, ne laissant que l’essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d’éviter le piège qui consiste à croire que l’on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.
 Il y a un an environ, on découvrait que j’avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j’étais atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était le pancréas. Les médecins m’annoncèrent que c’était un cancer probablement incurable, et que j’en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui signifie : « Préparez-vous à mourir. » Ce qui signifie dire à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les dix prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. En bref, faire vos adieux.
 J’ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m’a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas en passant par l’estomac et l’intestin. J’étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m’a raconté qu’en examinant le prélèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j’avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie. On m’a opéré et je vais bien.
 Ce fut mon seul contact avec la mort, et j’espère qu’il le restera pendant encore quelques dizaines d’années…

La mort a fini par le rattraper, mais la leçon de vie est remarquable. Tout comme l’hommage rendu par la firme sur sa page d’accueil. C’est simple, sobre, je regrette même de ne pas y avoir pensé lors de la disparition de LLT.

copie d'écran de la page d'accueil d'Apple avec la photo de Steve Jobs

Texte d'hommage d'Apple à son fondateur

Adieu donc Steve, Rest In Peace (#RIP pour les habitués des Tweets, pratique pour signaler la disparition de quelqu’un)

Steve Jobs  Fondateur d’Apple
24 février 1955 - 5 octobre 2011

Pour voir l'impact de son oeuvre sur notre existence, petit rappel dans le billet un peu d'histoire de l'informatique

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