Epeler un nom ou un mot
Lorsque j’ai repris mes sorties à fin « formatives », bref quand je me suis retrouvé en amphi pour écouter la bonne parole de l’orateur, je me suis revu un certain nombre d’années (*) en arrière sur les bancs du lycée quand l’intervenant a épelé le nom d’une ville afin que l’auditoire ne fasse pas de faute en prenant ses notes.
Il faut avouer que suivre des cours dans un domaine non maîtrisé (oui, j’ai décidé d’innover et de me forcer à changer de domaine afin d’enrichir mon cerveau…) ce n’est pas aussi simple que cela.
Quand j’assistais aux cours de Michel CAZIN, je comprenais son langage (nous parlions la même langue) et suivais les démonstrations qu’il développait au tableau… la prise de note était plus aisée, d’autant plus que le titulaire de la chaire était lui aussi debout en train d’écrire (à l’époque on ne projetait pas les équations par l’intermédiaire d’un vidéo-projecteur, peut-être que maintenant ça a changé) donc le rythme était de fait cadencé par le flux des équations…
Quand l’orateur commente une image, un sommaire, il y a un risque d’aller trop vite, mais si le rythme des images respecte la vitesse maxi, on a de nouveau une ligne directrice pour cadencer l’avancement de la présentation.
Mais là, écouter l’intervenant discourir sur une image fixe n’ayant plus rien à voir avec son propos, partir en voyage dans les pays d’Orient et brutalement s’arrêter pour épeler le nom d’une ville pensant ou sachant que l’auditoire allait écorcher le nom… m’a interpellé (d’ailleurs c’est le pourquoi de cet article qui attend depuis quelques semaines).
Au lycée, j’aurais eu sous les yeux la carte de la région (vous savez ces grandes cartes sur des cartons recto verso que le prof sélectionnait en fonction du cours et accrochait au mur à la vue de tous les élèves), c’était il y a longtemps, une autre époque…
Les technologies actuelles permettent de projeter les cartes (de plus à jour, avec tous les bouleversements politiques ayant entrainé des redécoupages des états j’imagine la difficulté pour trouver une carte grand format à mettre au mur, surtout avec des budgets réduits comme peau de chagrin !) et d’animer la zone où on se trouve en faisant apparaître le nom des villes au fur et à mesure de l’avancement du discours.
Epeler ?
Paris, P, A, R, I, S : ça peut le faire
Papa, Alpha, Roméo, India, Sierra : ce serait mieux
Mais avoir en image de fond la carte de la France où apparaît le nom de PARIS à la bonne place me semble de loin la meilleure solution pour une meilleure communication avec l’auditoire.
Ce serait d’ailleurs une des seules occasions où on aurait redondance entre le texte et l’illustration…
Nota, comme je l’écrivais dans Avoir un plan et s'y tenir, pour conclure, je vous rassure, même avec des présentations perfectibles, j'apprécie le travail des intervenants qui partagent leur passion avec le public. C’est encore l'occasion d’un article sur Faire des présentations sous PowerPoint !
(*) pour ceux qui pensent que ce serait plutôt un nombre certain, qu’ils se rassurent je partage leur opinion ! C’était en effet au siècle dernier…
Mise à jour par Louis CHATEL le 14/01/2020
Mise à jour par Louis CHATEL le 14/01/2020
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne réussite dans ta formation, Louis, ah les choses ont bien changé!!!
Même OB va changer, alors je lmigre chez eklablog, qu'en penses tu?
bonne soirée, bises
RépondreSupprimerMoi je ne change pas comme ça de plateforme... j'en connais une qui était partie et qui vient de revenir compte tenu des nouvelles fonctionnalités : comme quoi
et pour la nouvelle version OB ...qu'en penses-tu ???
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