Les halles 9h du matin
Petits plaisirs de l'existence, aller au cinéma de bonne heure le dimanche matin aux halles.
Personnellement je n'aime pas la foule.
Le sentiment d'oppression me fait souvent perdre le plaisir de pouvoir observer l'espace, les vitrines, les personnes dans leur relation avec les autre.
À ce sujet, il est intéressant de mettre en perspective les comportements de tout un chacun avec ce qu'on a retenu de son éducation. S'il est vrai que de nouveaux codes de relationnel semblent avoir rangé au placard la galanterie française sous couvert d'égalité des sexes, voire pour éviter de tomber dans des délits d'harcèlement, il n'empêche que céder le passage, tenir la porte ouverte, voire même porter un bagage dans un escalier peut procurer un sentiment de bien être dans sa peau à qui le pratique encore.
Mais là n'est pas l'objet de ce billet, j'y reviendrai peut-être une prochaine fois.
Revenons aux rues désertées au petit matin quand on s’attend à voir passer le camion poubelles voire les balayeurs avec leur camion pour laver les rues.
Quand j’étais jeune, à la radio passait un des tubes de Dutronc
Je suis le dauphin de la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins de balais
Il est cinq heures
Paris s'éveille
Petit air qui me revient en mémoire quand au petit matin je me retrouve tout seul à profiter du paysage parisien, qu’il fasse beau ou non, c’est toujours sympa.
Si par hasard vous passez par là, par exemple pour vous faire une toile à la première séance du matin, allez donc faire un petit tour avant de vous enfermer dans la salle obscure, le contraste en ressortant sera flagrant !
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