S.A.S. le prince Malko Linge est orphelin
La nouvelle vous a peut-être échappé ?
Gérard de Villiers nous a quittés après une riche carrière de publications à la rubrique polars.
« Gérard de Villiers présente… » vous avez sûrement dû voir au moins une de ses publications posée sur une étagère.
Fût un temps j’étais souvent dans les transports (et le TGV n’existait pas) et j’avoue avoir passé de longs moments en sa compagnie et n’en éprouve aucune honte.
C’est vrai que Proust aurait largement pu occuper les longs moments de lecture : mais comme quand je vais au cinéma, j’apprécie pouvoir me détendre et un bon de Villiers se lit dans le même temps qu’un bon film et ce n’est pas prise de tête.
Recette traditionnelle, de l’action, juste ce qu’il faut de sexe et une couverture avec des dames à la poitrine généreuse tenant dans leurs bras des armes… (j’ai entendu cette description à la radio et ça m’a paru bien décrire la charte graphique correspondante).
Pour résumer, si vous n’avez jamais lu, S.A.S. c’est l’histoire d’un agent de la CIA, prince autrichien, qui doit toujours accepter de nouvelles missions pour assurer l’entretient de son château.
Chaque volume tiré à plus de 200 000 exemplaires, son dernier tome portait le numéro 200.
J’ai particulièrement aimé passer des moments en compagnie de S.A.S. (pas tous, il va falloir que je m’y remette pour finir la collection), mais j’ai aussi été un fan de ses collections en tant qu’éditeur, en particulier les premiers « L’Exécuteur » et surtout « L’Implacable » que je ne manque pas de compulser quand je tombe sur un tome.
Gérard de Villiers vient de nous quitter le 31 octobre à 83 ans.
Je ne suis pas ministre de la culture mais la nouvelle ne m’a pas échappé et je tenais à lui rendre hommage sur ce blog.
RIP
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