De l’excès de remplissage

Vous connaissez l’expression « plein comme un œuf »? A Rueil-Malmaison nous avons un chantier en cours depuis un certain temps à qui on pourrait accrocher cette définition.

Ce billet est publié simultanément avec celui « De la disparition des espaces verts » car compte tenu de l’actualité et pour dissocier les sujets j’ai préféré en faire 2.

Donc pour revenir à ce premier sujet, chaque fois que je suis passé à proximité de ce chantier j’ai été éberlué et ne manque plus de faire quelques photos, histoire d’avoir de la matière pour un article, au cas où… Je regrette toutefois de ne pas avoir immortalisé le début des travaux car si les gros arbres avaient été épargnés au début pendant la destruction des pavillons, ils n’ont pas survécu à la suite des travaux. 

L’ouverture d’un nouveau chantier un peu plus loin, lequel avait été précédé d’une réunion de présentation à laquelle j’avais assisté, et le saccage des arbres non prévu lors de cette réunion a donc déclenché la publication des billets, cf. De la disparition des espaces verts

Pour ce premier chantier, je vais me contenter de détailler le sujet excès de remplissage : la vue aérienne du chantier montre la cohabitation serrée entre les arbres de la ville et les balcons côté Rue Jean Bourguignon (1), j’ai même fait des photos montrant la taille des arbres nécessaires pour ne pas empiéter sur les balcons. 

J’aimerai bien voir le résultat lors de la livraison et surtout comment va être délimitée la résidence par rapport au trottoir dans cette zone.

Ceci précisé, en bas de la rue, arrivé sur la place Besche, si vous tournez à droite, le trottoir semble inexistant sur la photo du projet (2), sur la vue aérienne on comprend que ce n’est pas un effet de perspective mais que l’espace est limité à peau de chagrin.

Sur la droite de l’affiche on voit le mur de la résidence englober des arbres… vous imaginez l’origine de ma question évoquée ci-dessus par rapport aux arbres du trottoir.

En résumé, c’est tellement plein qu’il a fallu que la ville leur libère un morceau de rue pour qu’ils puissent installer leurs bureaux de chantiers (3). 

On peut imaginer que le taux d’occupation des sols ne dépende pas de la ville, mais imposer à ce que le chantier se fasse intégralement dans la parcelle achetée permettrait de limiter ce remplissage.

Enfin, trois remarques pour compléter ce billet.

1) comme autour de tous les chantiers en cours, malgré l’arrêté municipal, aucun constructeur n’a daigné déneiger les trottoirs cet hiver,

2) je ne peux qu’exprimer de la compassion pour les résidents de la résidence (4) qui jouxte cette parcelle pleine comme un œuf : ils ont perdu en lumière, surtout pour ceux en rez-de-chaussée, mais bon, ce sont des locataires,

3) dans ma jeunesse (c'était en 1967) j'allais aux champs avec celui qu'on appelait le père Besche, c'était il y a longtemps. Depuis la ville a beaucoup changé, voire s'est bien améliorée sur certains sujets, mais là nous entrons effectivement dans une phase d'excès de remplissage.

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