A propos de la chute des cours Renault et Nissan
L'illustration du jour sur le blog de Louis CHATEL: La chute des cours de Renault et de Nissan à la bourse.
Bon exercice d'illustration à partir des graphes sur une certaine période.
Bon exercice d'illustration à partir des graphes sur une certaine période.
Pourquoi sur une certaine période ?
Pour parler de chute il faut bien prendre des références, c'est comme pour l'autonomie évaluée d'une voiture... il faut un historique, même si ce dernier peut induire de fausses conclusions, comme nous l'avons déjà évoqué dans le billet A propos de l'autonomie évaluée par l'ordinateur de bord, mais là nous pouvons rappeler que l'historique était beaucoup trop court pour faire une estimation.
Pour éviter de sombrer dans le même travers, je suggère de regarder ça sur 5 ans, l'évènement semblant majeur pour l'alliance datant d'il y a un an, c'était pour mémoire le 19/11/2018.
Regardons donc en détail ces 2 graphiques :
On peut y distinguer de façon nette un rupture avec une décroissance continue depuis... début 2018, (la chute du cours de Nissan début pouvant peut-être expliquer celle de Renault un peu plus tard) donc bien avant le 19 novembre.
Ou bien les marchés ont anticipé la "chute" du patron au sens propre ou alors quand certains attribuent la perte de capitalisation subie par ces 2 entreprises ils omettent quelques détails historiques ou ne veulent pas regarder de plus près.
Pour les journalistes c'est gênant de penser qu'ils puissent manquer de sens critique ou alors qu'ils détournent des indicateurs pour argumenter leurs théories.
Pour l'ancien patron, il serait bon de regarder cette période d'un peu plus près, ce n'est pas le mois de novembre qui est à la source des dysfonctionnements, mais l'ensemble des actions antérieures à 2018.
En remontant dans le temps on pourrait trouver que la situation va bien, qu'on peut fêter un anniversaire de l'alliance à Versailles en même temps que son anniversaire... personne ne va rien voir (mars 2014), puis pendant qu'on y est un mariage en 2016 à Versailles également.
L'attrait du bling bling et de l'argent facile ont sûrement détourné l'attention de celui qui aurait dû mener la barque de façon plus correcte côté éthique... Mais ce n'est pas l'objet de ce billet.
En conclusion, côté management, quand vous utilisez des indicateurs faites le de façon crédible, une prise de distance par rapport aux évènements peut aider à éviter de perdre en crédibilité.
Côté auditoire, pensez aussi à prendre de la distance pour ne pas prendre au premier degré les chiffres avancés.
Louis CHATEL le 14/01/2020
D'autres billets sur le thème management ? Un petit tour sur l'Index de la catégorie "Management"
Pour éviter de sombrer dans le même travers, je suggère de regarder ça sur 5 ans, l'évènement semblant majeur pour l'alliance datant d'il y a un an, c'était pour mémoire le 19/11/2018.
Regardons donc en détail ces 2 graphiques :
On peut y distinguer de façon nette un rupture avec une décroissance continue depuis... début 2018, (la chute du cours de Nissan début pouvant peut-être expliquer celle de Renault un peu plus tard) donc bien avant le 19 novembre.
Ou bien les marchés ont anticipé la "chute" du patron au sens propre ou alors quand certains attribuent la perte de capitalisation subie par ces 2 entreprises ils omettent quelques détails historiques ou ne veulent pas regarder de plus près.
Pour les journalistes c'est gênant de penser qu'ils puissent manquer de sens critique ou alors qu'ils détournent des indicateurs pour argumenter leurs théories.
Pour l'ancien patron, il serait bon de regarder cette période d'un peu plus près, ce n'est pas le mois de novembre qui est à la source des dysfonctionnements, mais l'ensemble des actions antérieures à 2018.
En remontant dans le temps on pourrait trouver que la situation va bien, qu'on peut fêter un anniversaire de l'alliance à Versailles en même temps que son anniversaire... personne ne va rien voir (mars 2014), puis pendant qu'on y est un mariage en 2016 à Versailles également.
L'attrait du bling bling et de l'argent facile ont sûrement détourné l'attention de celui qui aurait dû mener la barque de façon plus correcte côté éthique... Mais ce n'est pas l'objet de ce billet.
En conclusion, côté management, quand vous utilisez des indicateurs faites le de façon crédible, une prise de distance par rapport aux évènements peut aider à éviter de perdre en crédibilité.
Côté auditoire, pensez aussi à prendre de la distance pour ne pas prendre au premier degré les chiffres avancés.
Louis CHATEL le 14/01/2020
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