Adieu Jean-Claude Brialy

« Une extraordinaire vie de comédien, à la rencontre des plus grandes figures du cinéma français ».
La quatrième de couverture du livre Le ruisseau des singes de Jean-Claude Brialy est assez explicite !

Photo de la couverture du livre de Brialy : le ruisseau des singes" Le ruisseau des singes est un endroit magique, niché au fond d'une vallée, près de Blida en Algérie. Pour l'atteindre, il fallait parcourir en voiture des kilomètres de route de montagne. Enfant, ce périple me rendait malade... Ce ruisseau est finalement devenu la métaphore de ma vie : se dépasser, se battre pour accéder à un bonheur simple fait de lumière et de douceur... D'autant que mon père, militaire de carrière, s'opposa longtemps à ma vocation de comédien et me répéta tout au long de mon enfance : quand tu seras grand, que tu auras fini tes études, tu feras ce que tu voudras. Et même le singe, si tu veux !"
J.-C. B.

[...] on est comme au théâtre."
Jean-François Josselin – "Le Nouvel Observateur"

J’ai personnellement passé un très agréable moment en sa compagnie à l’été 2001, plongé dans la lecture de son livre.
Vous avez l’habitude de voir un acteur au cinéma, vous aimez ses interprétations, vous le croisez en maître de cérémonie dans diverses émissions à la télévision, mais que savez-vous vraiment de lui ?

La seule fois où je l’ai croisé en chair et en os, c’était au Festival de Ramatuelle (cf mon article à ce sujet sur Ramatuelle) où je l’ai vu à l’œuvre négocier avec le public mécontent !

La petite intervention m’avait confirmé l’opinion que j’avais au sujet de lui. Le personnage déjà croisé dans des rôles de cinéma ou de télévision : le sage, posé, qui va négocier, essayer de trouver une solution…

Observez son regard sur la couverture du livre. On a confiance, c’est le confident qu’on aimerait avoir.

J’ai retenu plein d’anecdotes de son livre, je vais vous en narrer 2 :

1) son désir de faire une fondation (trop compliqué selon les 2 présidents qu’il a rencontrés) afin de léguer ce qu’il laissera derrière lui à ses camarades comédiens pour prolonger le travail d’accueil et de soutien qu’il avait mis en place en achetant une propriété à Monthyon, léguée au final à la ville de Meaux :
« A présent je peux mourir tranquille, je sais que Bruno pourra continuer à soigner ses roses et que les comédiens, scénaristes metteurs en scène, peintres, musiciens pourront se réfugier, à cinquante kilomètres de Paris, dans un lieux chaleureux. S’il n’y a pas de place pour tous, ils y seront toujours les bienvenus ».

2) à propos de son restaurant l’Orangerie
« Un soir de réveillon, il était minuit pile, tout le monde s’embrassait lorsque la porte s’ouvrit. Je vis entrer Anouk Aimée, splendide…… elle me dit «   je suis venue avec des amis. Je te présente Steven Spielberg, Francis Coppola, Robert de Niro et Jack Nicholson »…
Vous parlez d’une brochette d’amis.

En tous cas, il en a croisé du monde, et il vous raconte tout ça avec ses mots à lui, de façon simple… peut-être pour vous faire partager un peu de ce rêve.

Jean-Claude Brialy était un acteur, scénariste et écrivain français. A l’affiche d’une centaine de films il a joué avec les plus grands noms du cinéma. Grande figure de la vie parisienne, il aura aussi été un habitué des Grosses Têtes.
En résumé, dans ce livre maintenant assez ancien, le catalogué « second rôle » vous dévoile des facettes de ce milieu. J’ai passé un excellent moment, si vous ne l’avez pas déjà lu, c’est l’occasion de le faire.

Jean-Claude est allé rejoindre Romy et Arletty : j’espère lui avoir rendu un hommage à la hauteur de l’estime que j’avais en lui.

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