MOOC, outil de benchmark
Contexte du billet "MOOC, outil de benchmark"
J'ai déjà eu l’occasion de publier des articles sur le sujet des MOOC, celui sur bien archiver la réponse au désordre numérique faisait la promotion en particulier de ce MOOC : compte tenu du sujet, j’avais par ailleurs largement diffusé la même information auprès de mes collègues que je pensais concernés par le sujet.
En rentrant de déjeuner j’en ai croisé un à qui j’ai posé la question s’il s’était inscrit ?
Bien entendu la réponse fut "je n'ai pas le temps... donc on verra verra plus tard !"
Suivre un cours en ligne, ça suppose beaucoup de travail si on veut aller jusqu’à l’obtention du certificat proposé.
Mais est-ce là le seul aboutissement ?
A propos de benchmark / benchmarking
Pas question de développer ici une théorie complète sur le sujet, vous trouverez sur la toile pléthore de documents traitant du sujet.
Pour le choix du mot, c'est déjà répulsif pour certains qui n'apprécient pas le parler franglais.
Si on respecte les concepts développés lors des Mots d'or de Bercy, il serait plus opportun de parler d'analyse comparative, mais le mot anglais a pris une telle importance que vouloir l'ignorer serait contreproductif.
J'utilise donc ces termes tout comme je parle d'audit, c'est rentré dans mon vocabulaire.
Bref, en faire, pourquoi donc ?
Déjà s'interroger sur ses pratiques, c'est l'occasion de faire un point sur l'état de l'art dans l'entreprise.
Identifier les meilleurs acteurs sur le sujet pour se confronter sur ces pratiques.
Une démarche de Benchmarking suppose un échange entre entreprises donc souvent des entretiens croisés.
Vous m'intéressez sur un sujet, moi aussi je vous intéresse, sur le même sujet, voire sur un autre, on identifie les interlocuteurs et on échange (questionnaires, visites croisées etc.).
Tout en préservant la confidentialité, les accords doivent être traités en détail.
Personnellement j'ai participé à ce type d'échanges, c'est très instructif et souvent permet de se remettre en cause dans la quête de l'excellence.
J'espère que vous imaginez les possibilités, je ne vais pas les détailler, juste vous donner un conseil qui me paraît indispensable.
Dans les phases d'échange, on écoute (surtout on écoute) et on essaye de comprendre pourquoi c'est comme ça, donc on pose les questions (voire il aura fallu les poser avant avant) mais on ne fait pas comme certains qui arrivent pour expliquer aux autres que leur méthode n'est pas la bonne !
J'ai assisté à ce type d'échanges où le pseudo expert ne sait pas se taire et faire capoter l'échange car en fin de réunion on n'a rien appris sur l'autre !
Savoir écouter est la meilleure arme pour progresser.
Les différentes façons de suivre un MOOC
Revenons au sujet MOOC.
Beaucoup de MOOCs catégorisent maintenant les différentes possibilités de suivi :
- de juste "pour découvrir le sujet"
- à "devenir un expert du domaine"
Vous imaginerez toutes les solutions intermédiaires.
On pourra noter que certaines plateformes mettent même en place des solutions payantes pour individualiser le parcours et certifier les examens (mais ce n'est pas l'objet de ce billet).
Benchmarker grâce aux MOOC
Si je développe le premier niveau de suivi (objet de ce billet), on se contente de suivre les vidéos, on consulte les documents partagés, voire les échanges sur les forums.
C’est l'occasion de se rendre compte que c'est un outil exceptionnel pour se faire un réseau, voire identifier les pratiques sur le sujet dans d’autres entreprises.
Le MOOC bien archiver la réponse au désordre numérique en est un bon exemple : les interventions de différents experts de grandes sociétés donnent l’opportunité de voir depuis chez soi les pratiques d’autres entreprises, benchmarking simple et efficace car souvent organisé par l’établissement en charge de la discipline.
- « Eléments de Santé au Travail pour Ingénieurs et Managers » (MOOC ESTIM),
- « du manager au leader » (et les autres mis en ligne depuis, dont certains sur l'IA)
où les interventions / interviews permettent de voir / découvrir efficacement d’autres perspectives.
Je ne vais pas détailler ici toutes les possibilités, mais imaginez depuis chez vous (ou de votre lieux de travail) avoir un accès aux meilleurs pratiques identifiées par les experts du domaine ?
Quelle opportunité qu'il est inconcevable d'ignorer.
Conclusion : la seule condition s'inscrire !
- c'est ajouter la liste des plateformes de MOOC dans sa veille documentaire pour consulter les programmes et ainsi identifier les opportunités
- surtout s’inscrire au bon moment : après la date de clôture des inscriptions ce n’est plus possible !
Et qui sait, une fois inscrit pourquoi ne pas suivre toute la formation ? Tous les cours ne sont pas chronophage, pendant 4 à 6 semaines consacrer une heure ou deux sur un sujet qui intéresse vaut l’investissement, c’est mon avis (et je le partage bien entendu !).
Depuis la date de publication initiale, les règles ont changé sur certaines plateformes, en particulier les contenus ne sont plus disponibles après la fin de la session.
C'est un point à vérifier avant de laisser les trésors de documentation disparaître.
Pour poursuivre la lecture
Quelques billets autour des MOOCs pour compléter le sujet ?
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